Le secteur de la santé, pourvoyeur d’emplois par excellence !

Infirmier(e), médecin, assistant(e) en pharmacie, brancardier(ère) ou encore secrétaire médical(e), le secteur des soins de santé regorge de métiers passionnants. Considéré comme l’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois, il offre de nombreuses opportunités professionnelles. Les employeurs du secteur de la santé sont d’ailleurs constamment en quête de nouveaux talents et ce, dans de nombreux domaines.

Quelques chiffres

Les derniers chiffres fournis par Actiris et par le Forem, les deux organismes régionaux chargés de l’emploi à Bruxelles et en Wallonie, traduisent parfaitement le dynamisme insufflé par le secteur de la santé sur le marché de l’emploi belge.

Le Forem évalue à 186.000 le nombre de postes de travail salarié existants en 2019 pour le secteur « Santé humaine et actions sociales » en Wallonie. Ceux-ci sont principalement associés au secteur des hôpitaux (63.500 environ), des services d’aide (42.200) et des maisons de repos (38.000). Ce total de 186.000 représente 17,6% du total des postes de travail salarié en Wallonie. Ce qui place notre secteur en deuxième position dans le classement par volume d’emplois, derrière la fonction publique qui affiche un pourcentage de 22,13%, et devant la vente de biens et de services aux particuliers qui totalise 8,9% du volume d’emplois.

Les chiffres communiqués par le Forem nous permettent également d’évaluer le volume d’offres d’emploi par secteur, sachant que seule une partie de ces offres sont recensées par leurs soins[1]. On y apprend que 15,74% des offres d’emploi proviennent du secteur de la santé, 17,5% de la fonction publique qui tient, ici aussi, la première position et 10,6% du secteur de la construction qui prend donc la troisième place.

Les chiffres montrent également que le nombre d’offres d’emploi dans le secteur de la santé a augmenté depuis 2011 (de 19% en moyenne) et ce, essentiellement au sein des hôpitaux (36%) et des maisons de repos (32%). « Cette croissance du nombre d’offres d’emploi reflète une augmentation des besoins et/ou une accentuation de la pénurie de main d’œuvre. Il faudrait d’autres statistiques pour pouvoir conclure à ce sujet. » commente Amélie Goossens, conseiller économique de santhea.

De manière similaire, les chiffres d’Actiris révèlent une augmentation des offres d’emploi liée au secteur de la santé sur la période 2013-2019, avec néanmoins une baisse entre 2018 et 2019, particulièrement marquée pour le secteur des soins infirmiers. Actiris explique le pic de 2018 par la prévision d’une diminution du nombre de candidats en 2019 dû au rallongement des études.

À Bruxelles le secteur des soins de santé[2], avec ses 70.000 postes salariés, représente aussi le deuxième secteur le plus volumineux en termes d’emplois et se positionne, une fois de plus, en seconde position, en dessous de la fonction publique. Cela représente 11,3% du total des emplois salariés de la région.

À un niveau plus micro, les chiffres du SPF Santé Publique nous apprennent que l’ensemble des hôpitaux du pays comptent 216 000 travailleurs (hors indépendants) en 2018, ce qui représente 5,5% des effectifs sur le marché du travail belge[3]. Ce pourcentage avoisine les 8% lorsqu’on ajoute les effectifs du secteur des Aînés. « Ces chiffres illustrent bien le fait que notre secteur est un pourvoyeur d’emplois important. » conclut Amélie Goossens.

Les « Jobdays » de la santé

Les « Jobdays » font désormais partie intégrante de la stratégie de recrutement des employeurs. Destinés à faire se rencontrer les demandeurs et les offreurs d’emploi, ils sont extrêmement prisés par les entreprises privées, les pouvoirs publics et même par les institutions de soins. Cependant, recourir à ce type d’événements en pleine crise COVID-19 n’est clairement pas envisageable. Vivalia, par exemple, qui a pour habitude d’organiser ce type de rencontres, s’est vu contraint d’annuler son dernier événement. « Parmi d’autres conséquences, la pandémie COVID-19 a entraîné l’annulation du « jobday » que nous avions programmé et organisé en partenariat avec le Forem. Nous devons parler de report plutôt que d’annulation proprement dite de ce « jobday », car nous voulons pérenniser les synergies mises en place avec des spécialistes externes comme le Forem. Nous maintenons donc la volonté d’aller vers les gens, de montrer nos avantages et de les convaincre de rejoindre notre institution, surtout dans le contexte des différentes pénuries que connaissent de nombreux métiers de notre secteur. » détaille Fabian Namur, responsable communication de Vivalia.

Heureusement, les nouvelles technologies offrent de nouvelles perspectives en matière de meeting et c’est ainsi que Vivalia a participé, il y a peu, à un salon de l’emploi virtuel. Une expérience qui, selon Fabian Namur, fut très intéressante mais qui ne remplace en aucun cas les rencontres en présentiel : « Tenant compte de la situation sanitaire, nous avons adapté nos outils et mis sur pied des manifestations virtuelles en partenariat avec Références. Organiser un premier « jobday » virtuel était une expérience inédite et enrichissante mais il faut reconnaître que le numérique n’offre pas les mêmes atouts. Nous avons d’ailleurs constaté une diminution dans le nombre de CV récoltés. Les candidats privilégient la capacité d’échanges directs, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un premier contact avec le recruteur. »

À vos marques, prêts ? Signez !

L’hôpital EpiCURA a, pour sa part, tenu à maintenir l’organisation d’événements en présentiel pour son recrutement. C’est ainsi que les 7 et 8 septembre derniers, l’établissement a lancé ses premiers « SpeedJobbing », des « rencontres-éclairs » qui mènent à la signature d’un CDI en 1h top-chrono ! Une démarche visant à répondre au manque cruel de personnel infirmier : « Il nous manque 30 ETP[4] et nous nous devons d’être créatifs car c’est un métier en pénurie et qui plus est, une problématique nationale. Il faut donc pouvoir se démarquer. La semaine passée nous avons donc décidé d’organiser ces « SpeedJobbing » et en 24h tout était fait. Cela a notamment été rendu possible grâce aux réseaux sociaux car nous avons la chance d’avoir de nombreux abonnés sur nos pages et notre publication relative à l’événement a vraiment bien tourné. De plus, nous avons organisé les « SpeedJobbing » ces jours-là car nous savions que les étudiants étaient diplômés fin de semaine passée voire parfois le jour-même. », explique Delphine Cauchies, responsable communication d’EpiCURA.

Lors de ces sessions de recrutement, les candidats étaient accueillis sur un stand, placé à proximité de l’entrée. En présence de la direction du département infirmier et de la direction des ressources humaines, les entretiens de minimum 15 minutes, se déroulaient dans une ambiance chaleureuse mais néanmoins sérieuse, comme le relate Delphine Cauchies : « Lors de l’entretien, les recruteurs discutaient du parcours du candidat, de ce qu’il attendait de la profession mais aussi la manière dont il percevait la profession. Etant donné que les compétences métiers sont en principe là, puisque ces gens sont diplômés, c’est plutôt sur leur projet de carrière que nous mettons l’accent. C’était un échange plutôt sympathique sous forme de discussion et donc ça a l’avantage d’être facile, moins stressant pour les candidats et surtout rapide. C’est vraiment une formule efficace. ».

Au bout de ces deux sessions de deux heures, la promesse de signer un CDI en seulement quelques minutes est tenue et plusieurs candidats ont été engagés. « Nous avons signé une petite dizaine de contrats en 4 heures. Vu la période que nous traversons, nous en sommes très satisfaits ! », se félicite Delphine Cauchies.

Des emplois par centaines

Tous les jours, les institutions de soins adressent des offres d’emploi via leurs nombreux canaux de communication. Que ce soit sur leurs réseaux sociaux, leurs sites internet ou encore des sites partenaires, elles postent de multiples annonces témoignant de la diversité des profils recherchés. D’ailleurs, une partie des offres d’emploi émises par les membres de la fédération est disponible sur le site de santhea. Cette rubrique est quotidiennement actualisée et extrêmement bien fournie, n’hésitez pas à la consulter ici !

[1] Le Forem estime à 53% la proportion d’offres d’emploi qui ne sont pas recensées par eux et donc gérées par d’autres partenaires.

[2] Le secteur des soins de santé n’est pas défini de la même manière par les deux organismes qui nous ont fourni ces chiffres (Actiris et Forem)

[3] L’ONSS recense environ 4 millions de personnes physiques sur le marché du travail belge.

[4] Equivalents temps plein

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